Ce mercredi-là, Charlie avait profité de sa liberté, du soleil et du vent pour s’adonner à sa deuxième passion : la voile.
C’est ainsi qu’en se promenant aux environs de chez lui sur son voilier, il s’aperçut qu’une vieille cabane moldue croulante avait été visiblement rénovée et agrandie, avec l’intention d’en faire un bar, même si celui-ci était toujours à priori fermé.
N’ayant plus d’emploi et étant très motivé pour travailler ainsi sur la plage, Charlie décida d’aller aux renseignements.
Il s’approcha donc de la plage, orienta son bateau contre le vent et rabattit la voile par précaution supplémentaire.
Il plongea ensuite et rejoignit le sable en quelques brasses vigoureuses.
Une fois sorti de l’eau, il se dirigea d’un pas vif vers le bâtiment qu’il apercevait plus loin, marchant au soleil dans le parc, si bien que lorsqu'il pénétra dans la bâtisse dont dépendait visiblement le bar, il était sec, et son léger kimono qui avait volé au vent durant tout le trajet l’était également.
Dès que ses yeux se furent habitués à l’ombre qui régnait à l’intérieur, il aperçut sur une porte l’inscription « Bureau de la Directrice » et s’y dirigea aussitôt.
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