Le Bureau de Natanaël était une pièce immense, et agréable, haute de plafond, et très lumineuse.
De jour, la lumière y entrait à flots par l’immense baie vitrée qui occupait la partie gauche de la pièce et donnait sur la plage. Un immense et magnifique lustre de cristal contenant 777 bougies bleu clair dont la cire se reconstituait au fur et à mesure qu’elle fondait, pendait au centre de la pièce, l’illuminant de tous ses feux la nuit.
Dans le mur de droite, une immense et majestueuse cheminée permettait de chauffer agréablement la pièce par les hivers les plus rigoureux. De part et d’autre de celle-ci se trouvaient des bibliothèques montant jusqu’au plafond et surchargées de livres de toutes sortes.
A côté de la bilbiothèque située le plus dans le fond, une armoire renfermait matériel d’écriture neuf et documents.
Devant la cheminée, des canapés et fauteuils moelleux, couleur argent, garni de nombreux coussins de tous les bleus possibles et imaginables semblaient tendre les bras aux visiteurs.
Au centre de la pièce trônaient un immense bureau en bois argenté, sur lequel reposait, à portée de main de la personne assise au bureau, une série de bouteilles d’encre de toutes les couleurs et une magnifique plume du même bleu que les cheveux de son propriétaire, ainsi qu’un parchemin vierge, déroulé, prêt à recevoir des notes. Derrière le bureau, un confortable fauteuil bleu ciel, donnait envie de s’y asseoir. Deux autres identiques, destinés aux visiteurs, faisaient face à celui-ci de l’autre côté du bureau.
Derrière le fauteuil directorial, un lourd rideau de velours bleu roi séparait la partie privée de la pièce de sa partie publique.